Avant l’arrivée des couches jetables, tous les bébés d’Amérique du nord étaient langés avec des couches en tissu. C’est lors de la deuxième guerre mondiale que le service de couches fut introduit, afin d’aider les mères travaillant à l’extérieur du foyer en leur fournissant des couches propres. En 1961 les couches jetables firent leur apparition avec l’introduction des Pampers, produites par Proctor and Gamble. Quelques temps plus tard Kimberly Clark devint le deuxième plus grand fabricant de couches jetables avec la marqueHuggies. Ces couches jetables étaient faciles à utiliser, absorbantes, et disposaient d’énormes budgets pour la publicité et mise en marché.
Dans les 10 ans qui ont suivis l’apparition des couches jetables sur le marché, le nombre d’utilisateurs de couches en tissu diminua rapidement.(1) Dans les années 80, suite à la publication de centaines d’articles et de nombreuses études s’inquiétant de la condition de notre environnement, la demande pour des couches lavables se mit à nouveau à croître, atteignant un niveau record en 1990 avec la Journée de la Terre. Proctor and Gamble rétorqua au début des années 90 en investissant des centaines de millions dans des campagnes publicitaires visant les consommateurs, ainsi que dans des groupes de pression pour défendre ses intérêts auprès des décideurs et des médias. En conséquence, l’industrie des couches de tissu se mit à nouveau à souffrir. Depuis quelques années cependant, grâce à une connaissance accrue de l’impact que nous avons tous individuellement sur l’environnement, la tendance vers l’utilisation de couches lavables semble croître à nouveau.
Pour ces raisons, et pour les considérations qui suivent, BébéAuric offre, dans la région de Montréal, un service de couches de coton lavables qui est efficace et axé vers les besoins de notre clientèle.
1. EnviroZine, Issue 45, August 5, 2004, Environment Canada.